À l’issue de l’année 2022, la Région bruxelloise comptait 87.075 chercheurs
d’emplois inscrits chez Actiris tandis que 24.812 postes étaient vacants.
On le sait un des paradoxes de Bruxelles consiste à disposer à la fois d’un
important rêseNoir de main d’oeuvre dont le niveau de qualification est faible,
voire non reconnu, et de rombreux emplois nécessitant de hautes
qualifications. Or les vacances d’emplois impactent tous les secteurs et de
nombreuses professions, telles que les métiers techniques de la construction et
de l’industrie ou le personnel Horeca, sont pourtant accessibles sans diplôme de
l’enseignement supérieur.
 
Ce décalage entre l’offre et la demande peut être appréhendé au travers de
deux problématiques majeures : l’inadéquation des compétences des
chercheurs d’emploi au regard des besoins du marché et le déficit d’image de
certains métiers. Dans les deux cas, il faut stimuler l’orientation vers ces métiers
et les formations qui y mènent pour stopper ce déséquilibre et offrir une réponse
durable aux vacances d’emploi.
 
Pour y arriver, le Ministre bruxellois de l’Emploi et de la Formation professionnelle,
Bernard Clerfayt. a sollicité les principaux secteurs faisant face à une pénurie de
main d’oeuvre. Tous veulent renforcer l’orientation, l’incitation, la formation et le
rapprochement des chercheurs d’emploi vers leurs métiers.
 
Mardi dernier, Technicity.brussels, avec les autres Pôles Formation Emploi, a signé la chartre d’engagement pour rendre cela possible.